Introduction

La Cathédrale actuelle a commencé à être construite au XVème siècle. Sa construction a duré du XVe au XIXe (c’est le 3ème édifice construit à cet emplacement). Elle abrite entre autres le tombeau des parents d’Anne, duchesse de Bretagne et deux fois reine de France, qui est l’un des joyaux de la sculpture de la Renaissance. La cathédrale de Nantes a su maintenir l’unité du style gothique flamboyant.  Malgré plusieurs épreuves, la cathédrale a su, tel un phénix, renaître de ses cendres, devenant un vibrant symbole de la Résurrection. 

Le triptyque de la nativité

Le triptyque de la nativité est une œuvre du peintre Alain Thomas, d’origine nantaise né en 1942. Il traduit de façon naïve toute l’innocence, la beauté et la joie de l’événement. Cette Nativité aux couleurs éclatantes si situe dans un monde intemporel traité dans l’esprit des Flamands. Par sa sensibilité artistique, Alain Thomas a voulu « restituer le climat de paix et de sérénité » qui entoure le message de Noël.

Le crucifix espagnol

sur le pilier face à la chaire à prêcher Il est l’un des rare crucifix d’origine hispanique daté de la XVIe ou début XVIIe siècles, conservé en France. Il s’apparente au célèbre Christ de Burgos, dans un style proche du dolorisme. On notera la volonté des artistes espagnoles à représenter, dans un souci de réalisme, l’aspect satiné du corps contrastant avec le tissu mat du périzonium. Cette œuvre est inscrite au titre des monuments historiques.

Le tombeau de François II et de Marguerite de Foix

Ce monument est incontestablement un chef d’œuvre de la Renaissance en France.

Il fut édifié à la demande d’Anne à la fin du XVe siècle. La réalisation dura 5 années de 1502 à 507. Jean Perréal, architecte et peintre du roi, assura la conception de l’ensemble tandis que Michel Colombe et deux compagnons « tailleurs d’images » firent les différentes statues. Ce tombeau s’inscrit dans la suite des tombeaux à gisants avec des animaux symboliques et tout un cortège de saints et de pleurants. Il présente aux quatre coins les vertues cardinales, la force, la justice, la prudence et la tempérance.

L’assassinat de l’évêque Gohard par les Normands

(1852), tableau d’Edouard Jolin.

Alors que Saint Gohard célébrait la messe dans la cathédrale, les Vikings firent irruption et le tuèrent. La légende raconte que décapité, l’évêque reprit sa tête, et marcha jusque vers la Loire où un bateau l’emmena à Angers.